Cinquante ans après leur séparation, les musiciens juifs et musulmans de l'orchestre El Gusto, anciens disciples du maître El Anka, se réunissent sur scène pour un concert mythique. Ensemble, ils partagent à nouveau la passion de la musique chaâbi qui ne les a jamais quittés. Ce « blues de la casbah », popularisé dans les années 30 est la musique populaire algéroise par excellence, celle de la rue, des cafés et des fumeries. La musique chaâbi, telle un phénix ressurgit de la mémoire et des témoignages des anciens. Violons, mandolines et ouds s'unissent aux chants poétiques pour faire vibrer les cœurs et danser les corps. Il aura fallu deux années pour réunir les musiciens de l'orchestre de la première classe de musique chaâbi du conservatoire d'Alger, éparpillés sur les deux rives de la Méditerranée.
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